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L'immobilier est-il encore un investissement rentable ?

Une tendance notable que j'ai fréquemment observée sur notre marché immobilier est la vigilance constante d'un groupe restreint d'individus et d'investisseurs, tous prêts à saisir de nouvelles opportunités d'acquisition. Cependant, certains clients potentiels, s'inspirant d'investisseurs renommés tels que Warren Buffett et des conseils de leurs banquiers ou comptables, hésitent à s'engager plus avant dans le secteur de l'immobilier. Warren Buffett a même qualifié l'immobilier de mauvais investissement.

Link : Warren Buffett affirme que l'immobilier est un mauvais investissement : Pourquoi il a tort | The Motley Fool.

Néanmoins, lorsque nous prenons du recul pour examiner la situation dans son ensemble, l'histoire change radicalement. En 1963, le prix moyen d'une maison au Canada était de 15 229 $ (source : sans titre (publications.gc.ca). untitled (publications.gc.ca).

Les taux d'inflation du Canada ont fluctué au cours des années qui ont suivi, le taux d'inflation annuel moyen étant de 3,87 % et le taux médian de 2,71 %.

Source: Taux d'inflation au Canada (worlddata.info)

Quelle devrait être la valeur d'une maison achetée dans les années 1960 aujourd'hui au Canada ?

Une question pertinente se pose aux investisseurs immobiliers : Si une maison a été achetée au prix moyen canadien en 1963, quelle sera sa valeur en 2022 ? Les calculs, basés sur les taux d'inflation susmentionnés de 1963 à 2022, aboutissent à une réponse surprenante. Le prix moyen projeté pour 2022 est de 135 968 $, ce qui contraste fortement avec le prix moyen réel actuel des maisons au Canada, qui est de 664 936 $ (source : CREA | National Price Map). CREA | National Price Map ).

Que pouvons-nous donc déduire de cette importante disparité ? Pourquoi le prix moyen d'un logement a-t-il été multiplié par 44 au Canada depuis 1963, alors que les données relatives à l'inflation suggèrent qu'il aurait dû être multiplié par 9 environ ? Les explications font souvent appel aux théories de l'offre et de la demande, à la baisse des taux d'intérêt, à l'urbanisation, aux investissements étrangers et à la croissance économique. Toutefois, ces interprétations ne rendent pas entièrement compte de la réalité observée. La clé pour comprendre cette divergence réside dans l'analyse de notre masse monétaire.

Analyse et explication de la masse monétaire

La masse monétaire - qui comprend la nouvelle monnaie introduite dans l'économie - a connu une hausse spectaculaire, comme l'indiquent les graphiques M0, M1 et M2 (voir ci-dessous). En d'autres termes, notre monnaie a été dépréciée, ou diluée, en raison de l'afflux d'argent frais dans le système.

M0 Masse monétaire

M1 Masse monétaire

M3 Masse monétaire

Conclusion

Revenons à la question initiale : Est-il intéressant d'investir dans l'immobilier ? La réponse dépend de la volonté de l'investisseur de suivre ou non la dépréciation économique de la monnaie. Dans ce cas, l'investissement immobilier devient une protection efficace. Non seulement il permet de constituer un patrimoine au fil du temps pour sa famille et les générations futures, mais il constitue également un puissant mécanisme de défense contre la dépréciation de la monnaie.

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Naviguer dans l'évolution de l'immobilier commercial : L'investissement multifamilial dans un contexte de hausse des taux d'intérêt

Dans le monde multiforme de l'immobilier commercial, un élément prend souvent les investisseurs au dépourvu : les changements soudains de politique. En mars 2022, les banques centrales du monde occidental ont adopté une position agressive contre l'inflation, en augmentant les taux directeurs à court terme. Si l'efficacité de cette stratégie est sujette à débat, l'effet d'entraînement sur les marchés obligataires et hypothécaires a été indéniable, entraînant une hausse des taux obligataires à 5 ans et à 10 ans.

Le secteur de l'immobilier commercial, avec ses courtiers et ses investisseurs multifamiliaux, a ressenti les ondes de choc de ces changements.

Notamment, même si les prêts hypothécaires assurés par la SCHL sont généralement favorables aux propriétaires d'immeubles d'habitation, nous avons assisté à une hausse significative des taux à partir de mars 2022. Alors, comment les investisseurs en immobilier collectif qui acquièrent des biens dans ce paysage changeant peuvent-ils protéger leurs investissements ?

Dévoiler la matrice du succès dans l'investissement multifamilial

La matrice de réussite d'un investisseur en immobilier collectif se résume à un aspect important : le potentiel locatif du bien. Il est essentiel de s'assurer que les loyers actuels de l'immeuble ciblé sont nettement supérieurs à la moyenne. Cela permet non seulement de se prémunir contre d'éventuelles erreurs de gestion, mais aussi de se prémunir contre de futures hausses des taux d'intérêt.

Considérons un immeuble urbain typique, en supposant qu'il n'y a pas de besoin immédiat d'améliorations substantielles des immobilisations. Si les loyers ont un potentiel de hausse de 50 % (ou plus) et que la propriété est achetée à sa juste valeur marchande, avec un taux de capitalisation de 4,25 % et un taux hypothécaire de 4,8 % sur cinq ans assuré par la SCHL, les perspectives de l'investissement sont extrêmement positives.

Par exemple, une propriété avec des revenus bruts de 200 000 $ et un ratio de dépenses de 40 % génère un revenu d'exploitation net de 120 000 $. Si l'investisseur peut réaliser 70 % de la hausse des loyers sur cinq ans, un bien acheté 2 823 529 $ en 2023 pourrait valoir 3 811 764 $ en 2028, en supposant un taux de capitalisation constant de 4,25 %. Cela implique une appréciation de la valeur du bien de 35 % et une appréciation impressionnante des capitaux propres de 89 %,

avec un ratio prêt/valeur de 57 % et un acompte de 43 %. Il s'agit d'un scénario très plausible dans notre paysage d'investissement multifamilial, même sans tenir compte des effets potentiels de l'inflation sur les loyers.

L'évolution du paysage de l'immobilier commercial et de l'investissement multifamilial

Le secteur de l'immobilier commercial, en particulier l'investissement multifamilial, n'est pas étranger aux frustrations. L'époque des faibles taux d'intérêt de la période Covid-19 est révolue, mais les opportunités ne manquent pas. La situation actuelle est caractérisée par un mélange de vendeurs désireux de se débarrasser de leurs biens et d'investisseurs à long terme à la recherche d'affaires viables. Le secret de la réussite en tant qu'investisseur dans l'immobilier collectif réside dans l'achat de biens dont les loyers sont prometteurs à des prix de marché équitables, et dans la gestion de ces biens sur le long terme.

Chez Baron Realty, nous excellons à combler le fossé entre les acheteurs et les vendeurs d'immeubles d'habitation. Nous offrons des services de courtage de premier ordre pour les transactions d'appartements sur les marchés de l'Ontario et du Québec.

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La véritable raison pour laquelle il y a moins d'investisseurs immobiliers aujourd'hui

Cette semaine, je suis tombé sur un article fascinant concernant un changement important dans les tendances en matière d'investissement.

https://www.siliconvalley.com/2023/05/16/real-estates-popularity-as-investment-tumbles-to-5-year-low/

L'article aborde les résultats d'une enquête qui montre une baisse de la popularité de l'investissement immobilier parmi 1 013 adultes américains, passant de 45 % en 2022 à 34 % en 2023. Il est intéressant de noter que des chiffres similaires sont susceptibles d'être observés au Canada.

L'immobilier a toujours attiré de nombreux investisseurs, mais sa popularité peut chuter, et chutera, lorsqu'elle s'alignera sur un cycle de hausse des taux d'intérêt.

Analyser les causes profondes

Les événements post-Covid-19 qui se sont déroulés à l'échelle mondiale (notamment les plans de relance gouvernementaux, les blocages mondiaux et les problèmes de chaîne d'approvisionnement) ont déclenché d'intenses pressions inflationnistes. Les banques centrales, comme la Réserve fédérale américaine, ont réagi en augmentant rapidement les taux d'intérêt à court terme pour freiner l'inflation

 

Par exemple, le taux des fonds fédéraux américains a connu dix augmentations consécutives à partir de mars 2022, passant de 0,25 % à 5,25 %, soit une augmentation de 2 000 % en 14 moi

Compte tenu de la taille de l'économie américaine, qui représente 24 % de l'économie mondiale (note 1), d'autres banques centrales ont dû suivre le mouvement. La Banque du Canada, craignant une fuite des capitaux et une dévaluation potentielle de sa monnaie, a imité la stratégie de la FED américaine en faisant passer son taux directeur de 0,25 % à 4,25 %, soit une augmentation stupéfiante de 1 700 % au cours de la même période.

Ces hausses sans précédent des taux d'intérêt à court terme ont eu un impact significatif sur les marchés obligataires et, par extension, sur les taux d'intérêt hypothécaires pour les emprunteurs, affectant ainsi de manière significative la viabilité de l'investissement immobilier

Prenons le cas d'un investisseur qui possède un immeuble dont le revenu net d'exploitation est de 100 000 $. En février 2022, l'immeuble pouvait supporter une hypothèque de refinancement de 1 646 450 $ (amortissement de 35 ans, taux hypothécaire de 3,10 %). Aujourd'hui, en raison de ces changements, le bien ne peut supporter qu'un prêt hypothécaire de 1 334 280 $ (taux hypothécaire porté à 4,66 %), soit une baisse de près de 20 %. Cette diminution drastique des possibilités de refinancement refroidit considérablement l'enthousiasme des investisseurs immobiliers, ce qui explique la baisse de popularité de cette voie d'investissement, en particulier dans les classes d'actifs robustes comme les propriétés multifamiliales, la situation étant encore aggravée. Les vendeurs dans ces secteurs sont généralement peu enclins à se séparer de leurs actifs à moins qu'on ne leur offre un prix de vente satisfaisant.

Identifier des problèmes supplémentaires

Il est indéniable que d'autres facteurs contribuent au climat actuel de l'immobilier. Certains secteurs de l'immobilier, comme les immeubles de bureaux, ont connu une hausse des taux d'inoccupation au cours des dernières années. L'essor de la culture du travail à distance dans de nombreuses entreprises a radicalement modifié le paysage de la demande de bureaux, ce qui a eu une incidence sur le pouvoir d'emprunt des investisseurs. De même, le secteur de l'immobilier commercial est depuis longtemps confronté à ses propres défis.

La concurrence croissante des achats en ligne, amplifiée par l'impact des récents blocages de Covid-19, a contraint de nombreux petits magasins de détail à fermer leurs portes ou à réduire considérablement leur volume de ventes.

La voie à suivre

Malgré ces obstacles, la solution pour les investisseurs immobiliers reste simple. L'immobilier reste un outil puissant de création de richesse et de couverture de l'inflation.

Son attrait unique : les banques peuvent lui prêter de l'argent, offrant ainsi aux investisseurs l'effet de levier nécessaire à la croissance de leurs portefeuilles.

 

Dans notre environnement inflationniste qui a commencé à grimper depuis 2021, il est plus important que jamais pour les propriétaires d'améliorer la santé financière de leurs biens. Les propriétaires doivent traiter chaque bien immobilier comme une entité commerciale individuelle. Tout comme les sociétés cotées en bourse s'efforcent de générer des bénéfices pour leurs actionnaires, les propriétaires immobiliers doivent considérer leurs biens comme des entités commerciales à part entière. En offrant des services et des équipements de qualité supérieure à leurs locataires, les propriétaires peuvent améliorer la situation financière de leur bien. Chaque augmentation progressive du revenu net d'exploitation augmente directement la valeur du bien. Il en va de même pour les propriétaires de biens immobiliers. En offrant des services et des équipements de qualité supérieure aux locataires, les propriétaires peuvent améliorer la situation financière de leur bien. Chaque augmentation progressive du revenu net d'exploitation augmente directement la valeur du bien.

Ainsi, quels que soient les taux d'intérêt ou les conditions économiques générales, un propriétaire proactif peut toujours prospérer.

Note 1 source: https://www.visualcapitalist.com/u-s-share-of-global-economy-over-time/

Mikael Kurkdjian, le courtier attitré (AEO au Québec) de Baron Realty et courtier immobilier agréé sur les marchés du Québec et de l'Ontario au Canada. Mikael est également un investisseur immobilier multifamilial.

Québec

Immobilier Baron
400 – 6500 Route Transcanadienne
Pointe-Claire, Québec, H9R 0A5
Téléphone : (514) 932-9000

Ontario

Immobilier Baron
303-225 Duncan Mill Road
Toronto, Ontario, M3B 3K9
Téléphone : (416) 301-3931

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